lundi 18 mars 2013

Le 1er Bilan


Cette fois- ci, je serai bref.

Oui, parce qu’on m’a fait comprendre que les gens lisent peu, et qu’ils regardent surtout les images. Un peu comme à l’époque médiévale finalement.
Nous voilà donc en 2013. Et l’hiver ne nous a pas oubliés pendant les fêtes : beaucoup de neige et pas mal de froid. Autant dire que j’ai pas rigolé, sauf en parcourant les chroniques de Foglia dans La Presse. Normalement, je ne cite pas de noms; histoire de ne pas favoriser un journal en particulier. Mais là, j’étais trop heureux de lire un texte qui montre encore plus de hargne que moi envers l’adoration de la saison froide. Jouissif. Je vous en cite un passage :
« C’est pas la neige qui me chier, c’est la bonne femme météo qui nous l’annonce comme un cadeau. C’est pas la neige, c’est ceux qui revendiquent leur nordicité et qui s’en font un drapeau.
Ceux qui ont déjà déneigé un toit, levez la main*. Les autres taisez-vous donc.
Sont 30 kilos over, l’été tondent leur gazon sur un p’tit tracteur, leur gros cul qui déborde du siège, pout , pout, pout. Veulent nous faire croire qu’ils vont chercher le journal au village en raquettes ou en ski de fond. »
*Oui je lève ma paluche car n’ai pas pu éviter de me balader sur le toit cette année, contrairement à l’an dernier.
Photos: Vincent Gosselin et Michèle Cossette

Hé! Hé! Une touche de verdeur dans ce climat de grisaille, me délectais-je! Et il remet ça dans un autre billet, se foutant de la neige qui fond et faisant une balade en vélo; un pied-de-nez au froid et à ceux qui pensent que les vieux ça ne doit plus (ça ne peut plus) bouger!
Bin, Il n’était pas le seul à enfourcher sa bécane!
Bon. Le bilan maintenant. Je sais, on fait ça en fin décembre/début janvier habituellement. Mais ça n’aurait pas fait un tour exact du calendrier de toute façon. Même qu’il faudrait que j’attende en avril…

Au début, je ne voulais pas tenir un journal sur l’exécution « technique » de Triskell Associés. C’était plutôt sur les préoccupations de l’auteur Angers : tout ce qui est collé à l’actualité, car il s’agit bien de ça dans ce récit. Et sans trop m’en rendre compte, du moins au début, je me suis lancé dans un travail d’éditorialiste avec recherches, caricatures et photos (parfois).  Je n’aurais pas dû, tout en étant incapable de faire moins. Autant de retards ajoutés pendant l’évolution  du second tome.
En plus Marc Tessier m’avertissait que les textes d’opinons ne disparaissent pas aussi facilement que les paroles. Qu’ils pourraient y avoir des réactions que je ne souhaiterais pas. Bof, de toute manière, j’ai aussi choqué verbalement par le passé. Et j’suis pas sûr que ces paroles soient oubliées aujourd’hui.




Croquis au café!

Enfin, je repars à zéro en étant blême comme neige; dans tous les sens du terme.
Donc, Phil Angers est toujours à travailler sur mes souvenirs de cinéma tout en progressant sur son second tome de Triskell Associés. Je sais. Je suis en ce moment une thérapie pour mon côté schizo.