mercredi 29 avril 2015

Changement de Cap


Le projet Triskell Associés est dorénavant mort. Sur ces premiers mots dramatiques, j’ai du faire le constat que je ne pouvais allez plus loin avec ce projet, ou m’engager à défrayer les coûts d’impression d’un album couleur tout en maintenant une production sans aucune entrée financière pour maintenir le cap.
C’est donc avec regret, mais gardant la tête froide, que j’ai stoppé la production de nouvelles planches. Celles déjà terminées vont rejoindre les tiroirs de ma filière des concepts avortés tel Tommy Laboratory dont plusieurs pages furent publiées dans Safarir.

Quant à Triskell…
Cette décision a muri depuis plusieurs mois; ce qui expliquait mon silence sur le blogue. Néanmoins, je laisse pour une dernière fois une idée du travail sur  lequel je m’étais engagé naïvement, avec ces quelques croquis et encrage montrant des étapes de travail.






Mon travail sur les souvenirs cinéma, lui, continue à temps perdu, et via des demandes sur d’autres projets connexes. En voici aussi des exemples.



Je remercie tous ceux qui m’ont suivi jusqu’à maintenant, et m’excuse de les avoir laissé en plan pour la suite de ce très ambitieux concept qu’était Triskell Associés.


mercredi 11 décembre 2013

Mandela

Le grand homme de paix Nelson Mandela n’est plus…alors qu’il restera dans ce monde tant de propagateurs de guerre.

Ce qui m’impressionnait du bonhomme c’est qu’il ne s’est jamais servi de sa notoriété pour se mettre en avant. Faut être fort pour tenir une telle position dans un univers construit trop souvent autour d’apparences et de superficialités. Il aurait pu être un conférencier grassement payé, et faire le tour du monde dans les hôtels les plus chics. En tous cas, il aurait été plus crédible que bien des orateurs aux comptes en banque bien garnis, et qui viennent montrer la voie aux moutons égarés que nous sommes. Car nous nous faisons tondre de plus en plus souvent.

Mandela part, alors qu’il reste tant de salopards. Voilà qui ferait un bon titre de western italien. Hélas, nous ne sommes pas dans un film; la réalité ne nous épargne pas la disparition des âmes nobles.

J’espère seulement que l’héritage de sa pensée sera plus fort que les troubles qui nous secouent un peu partout.


Et en terminant, un gros merci à Michel Viau et Jean-Dominic Leduc pour le colossal travail sur le bouquin Les Années CROC.


mardi 28 mai 2013

Le grand Harryhausen s’est éteint à l’âge de 92 ans


Pour la plupart du monde, ce nom ne veut rien dire. Pour moi c’est l’image du gigantesque Talos qui s’effondre dans Jason et les Argonautes. Mais là non plus le titre ne dira pas grand-chose au public se nourrissant des productions d’aujourd’hui remplies d’images numériques.

Quelques montréalais auront probablement remarqué ce nom pas facile à prononcer dans le récent fascicule de la cinémathèque québécoise. Grâce à la nouvelle exposition permanente de La Magie Des Effets Spéciaux, certains auront pu découvrir ou revoir les films de Harryhausen le maître des trucages par l’animation image par image. Et de plus, il y avait la possibilité de voir le nouveau documentaire de Gilles Penso qui donnait la parole à des pointures comme Peter Jackson, James Cameron, Tim Burton, Terry Gilliam ou Steven Spielberg. L’héritage de Ray Harryhausen est reconnu par le gratin des réalisateurs et autres techniciens des effets spéciaux.

Ses films restent ainsi que le souvenir de ses créatures fantastiques et mythologiques qui m’ont tellement fasciné et qui me fascine encore. Merci Ray.

Dernièrement, j’ai même signé deux albums des Jumeaux Gémeaux à un autre admirateur de Harryhausen. En fait un pour Luc Chamberland et l’autre pour sa compagne Chantal.


Parlant documentaire, je glisse quelques lignes sur un dénommé Noam Chomsky qu’on peut voir dans le très intéressant docu-film « Necessary Illusions » ou « La Fabrication Du Consentement » de Mark Achbar et Peter Wintonick.

Chomsky est un controversé intellectuel qui dénonce allègrement toute tentative de contrôle de la pensée collective. Dans ce documentaire, il s’attaque en particulier à des importants médias comme le New York Times. Il  a déjà dit entre-autres que la propagande est à la démocratie ce que la violence est à la dictature. Il est aussi un adepte inconditionnel du gros bon sens cartésien.Voilà un penseur particulièrement audacieux qui pourrait donner de l’inspiration à Phil Angers; puisque ce dernier relate aussi, par son récit, le contrôle des données historiques pour s’approprier le consentement du plus grand nombre. Enfin, bon, on ne se cassera pas la tête tout de suite. Vous verrez le résultat dans le prochain tome.

Entre-temps, voici un double souvenir de personnages joués par Gregory Peck.

Et quelques dédicaces supplémentaires pour un pilote d’avion :


Enfin, un mot de l’éditeur pour son auteur : 

lundi 18 mars 2013

Le 1er Bilan


Cette fois- ci, je serai bref.

Oui, parce qu’on m’a fait comprendre que les gens lisent peu, et qu’ils regardent surtout les images. Un peu comme à l’époque médiévale finalement.
Nous voilà donc en 2013. Et l’hiver ne nous a pas oubliés pendant les fêtes : beaucoup de neige et pas mal de froid. Autant dire que j’ai pas rigolé, sauf en parcourant les chroniques de Foglia dans La Presse. Normalement, je ne cite pas de noms; histoire de ne pas favoriser un journal en particulier. Mais là, j’étais trop heureux de lire un texte qui montre encore plus de hargne que moi envers l’adoration de la saison froide. Jouissif. Je vous en cite un passage :
« C’est pas la neige qui me chier, c’est la bonne femme météo qui nous l’annonce comme un cadeau. C’est pas la neige, c’est ceux qui revendiquent leur nordicité et qui s’en font un drapeau.
Ceux qui ont déjà déneigé un toit, levez la main*. Les autres taisez-vous donc.
Sont 30 kilos over, l’été tondent leur gazon sur un p’tit tracteur, leur gros cul qui déborde du siège, pout , pout, pout. Veulent nous faire croire qu’ils vont chercher le journal au village en raquettes ou en ski de fond. »
*Oui je lève ma paluche car n’ai pas pu éviter de me balader sur le toit cette année, contrairement à l’an dernier.
Photos: Vincent Gosselin et Michèle Cossette

Hé! Hé! Une touche de verdeur dans ce climat de grisaille, me délectais-je! Et il remet ça dans un autre billet, se foutant de la neige qui fond et faisant une balade en vélo; un pied-de-nez au froid et à ceux qui pensent que les vieux ça ne doit plus (ça ne peut plus) bouger!
Bin, Il n’était pas le seul à enfourcher sa bécane!
Bon. Le bilan maintenant. Je sais, on fait ça en fin décembre/début janvier habituellement. Mais ça n’aurait pas fait un tour exact du calendrier de toute façon. Même qu’il faudrait que j’attende en avril…

Au début, je ne voulais pas tenir un journal sur l’exécution « technique » de Triskell Associés. C’était plutôt sur les préoccupations de l’auteur Angers : tout ce qui est collé à l’actualité, car il s’agit bien de ça dans ce récit. Et sans trop m’en rendre compte, du moins au début, je me suis lancé dans un travail d’éditorialiste avec recherches, caricatures et photos (parfois).  Je n’aurais pas dû, tout en étant incapable de faire moins. Autant de retards ajoutés pendant l’évolution  du second tome.
En plus Marc Tessier m’avertissait que les textes d’opinons ne disparaissent pas aussi facilement que les paroles. Qu’ils pourraient y avoir des réactions que je ne souhaiterais pas. Bof, de toute manière, j’ai aussi choqué verbalement par le passé. Et j’suis pas sûr que ces paroles soient oubliées aujourd’hui.




Croquis au café!

Enfin, je repars à zéro en étant blême comme neige; dans tous les sens du terme.
Donc, Phil Angers est toujours à travailler sur mes souvenirs de cinéma tout en progressant sur son second tome de Triskell Associés. Je sais. Je suis en ce moment une thérapie pour mon côté schizo.

jeudi 6 décembre 2012

« Les P’tites Misères » de tous et chacun


Avant toute chose, je tiens à féliciter Laurent Blanchard pour son nouveau rôle à l’exécutif de la ville de Montréal. Être le numéro deux, ce n’est pas rien. Certains journalistes l’ont qualifié de personnage discret. Certes, discret il l’est. L’ayant connu comme directeur de son propre journal, je peux dire aussi que c’est un professionnel consciencieux. Et même si je n’avais que le rôle de caricaturiste des Nouvelles de l’est, mon patron prenait la peine de m’expliquer le monde politique que je devais illustrer une fois par semaine. Maintenant, qu’il est de l’autre côté de la barrière, il m’en voudra pas si je dessine son nouvel univers. Voilà qui est chose faite et en couleurs s.v.p.
 
Dernièrement je me suis amusé à lire un billet d’un pauvre chroniqueur qui rageait contre le changement d’horaire du ramassage des ordures ménagères. J’avoue que ça m’impressionne toujours de constater que des gens sont payés pour écrire sur leurs p’tites misères. Je dois dire aussi que cela me divertit; je trouve plaisant le sens de l’humour déployé dans ces billets d’humeur. Vrai, je trouve ça drôle dans le bon sens du terme. De la même manière, j’ai souri  à la complainte d’un autre qui vendait trop peu de copies de son roman dans un salon du livre aussi gros que celui de Montréal. J’aimerais leur dire que c’est un immense avantage d’avoir accès à un journal à grand tirage, même si leur vie respective ne vaut pas celle d’une œuvre littéraire épique. Bon, on ne pas insister pour qu’ils écrivent presque tout le temps sur les horreurs de ce monde; ce qui passe dans la bande de Gaza, par exemple.


Moi-même, en tant que Phil Angers, j’ai évité ce sujet qui ne cesse de revenir dans l’actualité. Par contre Angers parlera de conflits armés dans les pages de Triskell Associés. Ces affrontements qui perdurent et se répètent ad nauseam, depuis…hoo! Au moins depuis qu’une créature simiesque  a trouvé un bâton pour frapper son adversaire.

L’espèce humaine n’a jamais réussi à éviter totalement la guerre sur cette terre. Quand deux groupes (ou plus) de belligérants s’affrontent quelque part, l’O.N.U. se montre de plus en plus impuissante à résorber les conflits. D’ailleurs, il est difficile de qualifier une organisation de « Nations Unies » si elle composée de nations qui s’opposent.

Les raisons de ces affrontements peuvent être multiples, qu’ils s’agissent de conquête de territoires, de philosophies religieuses qui se confrontent ou plus concrètement de positionnement commercial sous-jacent, quand il y a des richesses ou des matières très convoitées.
Rien de simple à démêler, mais toujours beaucoup de morts dont on peut s’attrister.

Anonymous
C’est le titre d’un film en DVD vu récemment. Hé non, il ne s’agit pas d’un documentaire sur un groupe d’activistes qui portent un masque souriant. Ça parle plutôt de Shakespeare et de son œuvre, qui ne serait pas finalement le travail du grand auteur de théâtre si connu.  C’est en effet la plausible théorie que la majeure partie des œuvres attribuées au maître anglais auraient été en réalité composées par un aristocrate dont la famille, vivant sous un dogme religieux, lui refusait toute possibilité de montrer ses créations artistiques au grand public. Le noble en question ne pouvait assouvir sa passion qu’en utilisant un prête-nom qui serait libre de faire connaître ses pièces. Et tout cela au travers d’intrigues de la cour élisabéthaine de l’Angleterre, mêlant inceste et meurtres. Pas si étonnant donc, de ne pouvoir démêler le vrai du faux.

Est-il si facile de pouvoir voler l’œuvre de l’un pour en faire sienne? Il semble que oui…et des tentatives de ce genre furent déjouées sur internet. Mais peut-être que certaines ont réussi, sur internet ou sur d’autres supports. On n’est jamais assez prudent pour protéger ses droits d’auteur. J’y pense à chaque fois lorsque je dévoile un peu plus le projet Triskell ici. Même lorsqu’il s’agit de dessins rejetés ou de vieux trucs ressortis des tiroirs.

Malédiction et Contes
Un mot bien terrible qui scella parfois le sort de malheureuses personnes durant les chasses aux sorcières de l’inquisition. Qu’est-ce que vous voulez? Les indigents n’ont parfois que l’option de maudire les puissants de ce monde qui ne leur laissent pas grand-chose à se mettre sous la dent.
Mais les malédictions sont parties intégrantes de notre culture d’humain, et pas seulement dans les temps anciens. Prenez les contes de fées. La plupart racontent les étapes difficiles du héros à franchir lors de son périple jusqu’à sa récompense. Et la règle courante est d’établir une malédiction avant même la naissance du personnage dont l’histoire sera racontée. De cette façon, il (ou elle) ne pourra évoquer l’injustice de cet handicap. En effet, Pinocchio par exemple ne pourra se plaindre de son nez qui rallonge s’il dit un mensonge; alors que tous les gens mentent (comme dirait le Dr. House) sans avoir à craindre un allongement de leurs appendices nasales. Pinocchio, la marionnette de bois, ne pourra devenir un p’tit garçon en chair et en os que s’il accomplit un grand exploit, en évitant le mensonge pour se faciliter la tâche. Il s’agit donc d’un conte pour apprendre aux enfants les vertus de la vérité.  Mais qui apprendra aux adultes supposément plus matures?

Oui. Nous sommes ces êtres matures qui menaçons notre planète tous les jours. Nous pratiquons une frénésie de consommation qui transforme les dépotoirs de déchets en chaîne montagneuse. Nos véhicules sont de plus en plus gros alors que les familles rapetissent comme la couche d’ozone. Notre société n’est plus capable de nous proposer un restaurant à la mesure de notre appétit. Et selon l’humoriste Nantel, nous sommes tous corrompus, chacun à notre échelle. J’ose en citer un troisième, tiens : en chaque homme il y a un Iznogoud qui sommeille, De Tabary évidemment.

Mes bons vœux
Et puis, et puis…il n’y a presque plus de neige qui tombe avant Noël. Pourtant, là, je suis moins porté sur les hauts cris. Pourquoi? Parce que j’ai toujours associé neige et froid comme des facteurs difficiles pour la survie. Car il faut bien comprendre ce que c’est de tirer le diable par la queue quand les premières journées hivernales se pointent. Ce que c’est  de réduire le chauffage pendant plusieurs mois pour rapetisser ces montants d’enfer liés à l’inévitable facture.

Combien de fois j’ai entendu des  gens espérer un « Noël Blanc », et quelques temps après se précipiter vers le sable chaud des destinations soleil? En plus, ils reviendront avec leurs tans casse-noisette pour se lamenter de l’hiver qui persiste!! Enfin, combien de ces gens décollent de leurs sièges d’automobile et arpentent sur de bonnes distances les trottoirs englués des villes nordiques pendant qu’un vent glacial leur balaie le visage? Il faut bien admettre que cette longue période n’est pas qu’un paradis commercial pour les adeptes de  stations de ski ou les amateurs de motoneiges. D’un côté on veut pratiquer des sports avec la venue du froid, et de l’autre on utilise toutes sortes de véhicules super polluants pour activités sportives.  Faudrait savoir ce qu’on veut! Il faudrait arrêter de prédire les pires catastrophes dans une centaine d’années et agir dès maintenant en les prédisant dans moins de 20 ans! Ça ferait plus peur.

Ha et oui : Au diable les psys qui tentent de nous faire croire que notre climat frigorifique peut être plaisant si on l’accepte! Qu’ils essaient leurs baratins sur les plus importantes populations du monde, qui elles, habitent toutes au sud!

Mais je vois tout en noir. Et l’esprit des fêtes n’a rien à voir avec la neige finalement.
C’est ce qui compte après tout.

Je remercie en cette fin d’année qui arrive ma compagne Michèle qui m’endure depuis des lustres. Je remercie aussi  mes amis qui m’ont apporté leurs lumières et leurs commentaires pour ce blogue entres-autres.  Et mon fils, qui finira bien par m’assister sur quelques créations à venir.

jeudi 8 novembre 2012

MEA-CULPA, FELIX CULPA

(Lire Astérix et le Chaudron)
MEA-CULPA, FELIX CULPA 
Ou : à qui l’heureuse faute?

Ca y est! Le maire de Montréal a démissionné! Avec la réélection d’Obama, ça en fait des choses à discuter. En tous cas, je suis content pour ce dernier. Il avait droit à un autre quatre ans pour prouver ce qu’Il vaut comme président! J’aime ce système de deux mandats maximum; cela force un politicien à ne pas trop faire de conneries!

Pour Gérald Tremblay, c’est une autre histoire. Il était là depuis trois mandats et jamais la ville n’a eu un aussi important déficit. Le maire Tremblay m’a souvent donné l’air d’un gars au dessus de ses affaires. Il y a une certaine bonhomie dans son comportement qui me rappelle Abraracourcix le chef du village gaulois. Mais celui-ci peut compter sur un druide qui fabrique de la potion magique et sur un malin guerrier qu’on ne roule pas dans la farine facilement! On dit du maire démissionnaire qu’il n’aurait jamais touché à une cent de l’argent détourné. Moi je veux bien. Cependant s’il n’y touche pas, il en profite tout de même, en s’étant fait élire avec une caisse électorale sacrément bien remplie! 
Et pour revenir au titre : à qui la faute?... Depuis quelques décennies tout le monde semble connaître le problème et souhaite le régler. Tout le monde sauf un village d’irréductibles politiciens au pouvoir qui persistent  (ou persistaient) à nous faire croire que ce problème restait marginal, en ajoutant que les « forces » policières règleraient le cas.

Les commissions d’enquête suivent les reportages d’enquêtes et le public n’est plus dupe. Alors pourquoi est-ce si facile au Québec d’établir le lien entre les contrats gouvernementaux et des groupes criminalisés sans qu’on ne puisse rien n’y faire? Est-ce un problème de législation? Certains disent que oui. Alors pourquoi les précédents gouvernants n’ont-ils pas modifié ces lois?

En fait, les principales modifications légales de ces dernières années se sont traduites en augmentations de taxes au plus grand nombre. Les différents élus  pointant  l’endettement  comme principale raison/excuse. Selon eux nous ne payons pas assez cher pour nos services; et sans doute pas assez pour parer aux dépassements de coûts de tous les sous-traitants de l’état!

Et cerise sur ce gâteau déjà très enrichi : le gouvernement décide de financer une campagne publicitaire pour lutter contre le travail au noir qui fait perdre des millions au fisc. Et pourquoi  pas une pub sur l’intégrité des ingénieurs tant qu’à y être?

Imaginons en plus combien d’argent échappe au même système grâce à une loi qui permet aux plus  riches entreprises de payer un minimum d’impôt. C’est ce que nous appellerons un abri fiscal légal. C’est fou? Oui, aussi dingue qu’un gouvernement qui espère convaincre un peuple de ne pas échapper aux règles fiscales tout en permettant d’énormes échappatoires aux plus riches! Comme je disais précédemment : tous savent quel est  le vrai pouvoir : l’argent ou un symbole équivalant. Et l’argent protège l’argent. Alors il est plus facile de taxer ceux qui ne peuvent échapper à cette dîme imposée par la noblesse législative.

Voyons ça d’un autre côté, et causons alcoolisme. Oui, l’alcoolisme qui est considéré maintenant comme une maladie. En y regardant bien : le pouvoir peut  aussi  devenir une aliénation mentale. Comme une trop grande consommation d’alcool, il grise et soûle, et on finit par en être dépendant;  ce qui nous pousse à faire des gestes que l’on regrettera plus tard. Comme on s’accroche facilement au pouvoir, devrions-nous faire passer des tests psychologiques à toute personne désirant se lancer en politique? Juste pour être certain que ces gens sont assez stables, matures et honnêtes pour gérer cette autorité suprême que les électeurs leur donnent.

C’est un fascinant sujet que le pouvoir politique et Phil Angers ne se gênera pas pour inclure le thème dans son projet de Triskell Associés.

Ha! Et dernièrement j’en ai entendu une bonne : un chroniqueur télé, spécialiste de la « chose » politique, qui s’alarmait de voir arriver un saint au pouvoir! Entendez par « saint » une personne qui n’a pas snifé de coke, fumé un joint ou pris une bonne cuite par la passé! Ou bien encore que l’individu n’aurait brûlé aucune lumière rouge, passé promptement sur un arrêt obligatoire ou stationné sa voiture en bloquant une entrée partiellement ou totalement. Sans oublier quelques petits excès sexuels avant le mariage, et même pendant. Bon, je vais tout de suite rassurer ce pauvre chroniqueur. Dans le genre humain le personnage au caractère de sainteté n’existe tout simplement pas! Et s’il s’en trouvait un, car rien n’est impossible avec les mutations génétiques, on le détruirait assez rapidement. Car l’humain n’aime pas la pureté; il ne s’y reconnait pas. L’histoire a prouvé qu’un frère peut trahir un frère, qu’un ami peut voler un ami et qu’un allié d’une cause peut se faire acheter par l’ennemi de cette même cause. Bref, on aura un remplaçant politique qui ne sera peut- être pas toujours à la hauteur de sa charge en termes de probité. Voilà : si ça peu calmer les peurs de ce chroniqueur. Je me questionne d’ailleurs sur les raisons de cette inquiétude?  Un saint ça ne peut pas être pire qu’un escroc !

Enfin, c’est pareil dans tous les domaines, incluant le noble sport. Mon ami Laurent me disait dernièrement alors que je réparais son portique en ciment (je n’ai pas travaillé au noir ceci dit), que dans les épreuves sportives, c’est le meilleur « dopé » qui gagne. Car pour lui, tout le monde triche, alors autant que ce soit le meilleur tricheur qui l’emporte, tel Lance Armstrong au Tour de France! Hé oui! Les nouveaux héros se shootent un max!
Pour Laurent : l'avenir du sport!?

Et si maintenant  on sautait du coq à l’âne!?

Les Décors
Dernièrement, alors que je flânais dans une librairie, j’ai rencontré un touriste Belge prénommé Vincent. Celui-ci désespérait de trouver quelques bédés montrant des décors montréalais. Je trouvais le commentaire amusant; je lui donc fournis des albums des Jumeaux Gémeaux dans lesquels j’ai illustré pas mal de décors du quartier que j’avais habité pendant 18 ans. Et puis, un autre européen m’a demandé sur internet de lui fournir un ou deux dessins. Et encore sur le thème des paysages montréalais. Il fallait donc que je me penche sur le sujet.


On parle beaucoup des personnages (corrompus ou non),  dans Triskell Associés, mais moins des décors. Pourtant un site impressionnant comme le domaine d’un milliardaire en dit long sur la nature de son propriétaire. Et il est évident que l’installation du décor ajoute aux motivations de « l’interprétation graphique » du personnage! Ouais,… j’écris un peu n’importe quoi, là! Alors je vais montrer des dessins, avec leurs points de fuite et les masses d’ombre. J’ai d’ailleurs pris soin de gommer les bulles.  Laissons parler les milliers de mots des images :

Plan d'ensemble de l'église réalisé avant qu'il n'y ait de véritables assemblées pour le Printemps Érable.

MEA-CULPA 2
Des lecteurs m’ont fait savoir via mon courriel qu’ils souhaitaient laisser des commentaires sur ce blog. Hors, ils n’y sont pas arrivé. Un problème technique que j’espère corriger d’ici peu.
Je dois maintenant aussi passer aux aveux. On avait annoncé dans le premier tome, que le second récit arriverait en 2012. C’était un estimé beaucoup trop court. Je m’en excuse aux quelques fans qui espéraient découvrir la suite des aventures du Groupe Triskell  cette année. Allez ce sera partie remise pour Triskell Associés en 2013!

Et puis, Al+Flag  travaille en même temps sur un nouvel album d’humour noir (en couleurs) tout en associant à Phil Angers pour leurs album/mémoires cinéphiles conjointes. Tiens, ça me donne l’occasion d’ajouter un propos sur un autre aspect de mes souvenirs : celui du son. Ou plus précisément une voix de doublage qui a marqué très fortement mes tympans. Celle de George Aminel. Pour ceux qui ne visionnent les films qu’en VO ou récents, ce nom ne leur dira pas grand-chose. Pour les autres, il est mondialement connu pour le doublage français de Darth Vader et d’un paquet de films de tous les genres. Mais n’en disons pas trop.