mardi 28 mai 2013

Le grand Harryhausen s’est éteint à l’âge de 92 ans


Pour la plupart du monde, ce nom ne veut rien dire. Pour moi c’est l’image du gigantesque Talos qui s’effondre dans Jason et les Argonautes. Mais là non plus le titre ne dira pas grand-chose au public se nourrissant des productions d’aujourd’hui remplies d’images numériques.

Quelques montréalais auront probablement remarqué ce nom pas facile à prononcer dans le récent fascicule de la cinémathèque québécoise. Grâce à la nouvelle exposition permanente de La Magie Des Effets Spéciaux, certains auront pu découvrir ou revoir les films de Harryhausen le maître des trucages par l’animation image par image. Et de plus, il y avait la possibilité de voir le nouveau documentaire de Gilles Penso qui donnait la parole à des pointures comme Peter Jackson, James Cameron, Tim Burton, Terry Gilliam ou Steven Spielberg. L’héritage de Ray Harryhausen est reconnu par le gratin des réalisateurs et autres techniciens des effets spéciaux.

Ses films restent ainsi que le souvenir de ses créatures fantastiques et mythologiques qui m’ont tellement fasciné et qui me fascine encore. Merci Ray.

Dernièrement, j’ai même signé deux albums des Jumeaux Gémeaux à un autre admirateur de Harryhausen. En fait un pour Luc Chamberland et l’autre pour sa compagne Chantal.


Parlant documentaire, je glisse quelques lignes sur un dénommé Noam Chomsky qu’on peut voir dans le très intéressant docu-film « Necessary Illusions » ou « La Fabrication Du Consentement » de Mark Achbar et Peter Wintonick.

Chomsky est un controversé intellectuel qui dénonce allègrement toute tentative de contrôle de la pensée collective. Dans ce documentaire, il s’attaque en particulier à des importants médias comme le New York Times. Il  a déjà dit entre-autres que la propagande est à la démocratie ce que la violence est à la dictature. Il est aussi un adepte inconditionnel du gros bon sens cartésien.Voilà un penseur particulièrement audacieux qui pourrait donner de l’inspiration à Phil Angers; puisque ce dernier relate aussi, par son récit, le contrôle des données historiques pour s’approprier le consentement du plus grand nombre. Enfin, bon, on ne se cassera pas la tête tout de suite. Vous verrez le résultat dans le prochain tome.

Entre-temps, voici un double souvenir de personnages joués par Gregory Peck.

Et quelques dédicaces supplémentaires pour un pilote d’avion :


Enfin, un mot de l’éditeur pour son auteur :