mercredi 11 décembre 2013

Mandela

Le grand homme de paix Nelson Mandela n’est plus…alors qu’il restera dans ce monde tant de propagateurs de guerre.

Ce qui m’impressionnait du bonhomme c’est qu’il ne s’est jamais servi de sa notoriété pour se mettre en avant. Faut être fort pour tenir une telle position dans un univers construit trop souvent autour d’apparences et de superficialités. Il aurait pu être un conférencier grassement payé, et faire le tour du monde dans les hôtels les plus chics. En tous cas, il aurait été plus crédible que bien des orateurs aux comptes en banque bien garnis, et qui viennent montrer la voie aux moutons égarés que nous sommes. Car nous nous faisons tondre de plus en plus souvent.

Mandela part, alors qu’il reste tant de salopards. Voilà qui ferait un bon titre de western italien. Hélas, nous ne sommes pas dans un film; la réalité ne nous épargne pas la disparition des âmes nobles.

J’espère seulement que l’héritage de sa pensée sera plus fort que les troubles qui nous secouent un peu partout.


Et en terminant, un gros merci à Michel Viau et Jean-Dominic Leduc pour le colossal travail sur le bouquin Les Années CROC.


mardi 28 mai 2013

Le grand Harryhausen s’est éteint à l’âge de 92 ans


Pour la plupart du monde, ce nom ne veut rien dire. Pour moi c’est l’image du gigantesque Talos qui s’effondre dans Jason et les Argonautes. Mais là non plus le titre ne dira pas grand-chose au public se nourrissant des productions d’aujourd’hui remplies d’images numériques.

Quelques montréalais auront probablement remarqué ce nom pas facile à prononcer dans le récent fascicule de la cinémathèque québécoise. Grâce à la nouvelle exposition permanente de La Magie Des Effets Spéciaux, certains auront pu découvrir ou revoir les films de Harryhausen le maître des trucages par l’animation image par image. Et de plus, il y avait la possibilité de voir le nouveau documentaire de Gilles Penso qui donnait la parole à des pointures comme Peter Jackson, James Cameron, Tim Burton, Terry Gilliam ou Steven Spielberg. L’héritage de Ray Harryhausen est reconnu par le gratin des réalisateurs et autres techniciens des effets spéciaux.

Ses films restent ainsi que le souvenir de ses créatures fantastiques et mythologiques qui m’ont tellement fasciné et qui me fascine encore. Merci Ray.

Dernièrement, j’ai même signé deux albums des Jumeaux Gémeaux à un autre admirateur de Harryhausen. En fait un pour Luc Chamberland et l’autre pour sa compagne Chantal.


Parlant documentaire, je glisse quelques lignes sur un dénommé Noam Chomsky qu’on peut voir dans le très intéressant docu-film « Necessary Illusions » ou « La Fabrication Du Consentement » de Mark Achbar et Peter Wintonick.

Chomsky est un controversé intellectuel qui dénonce allègrement toute tentative de contrôle de la pensée collective. Dans ce documentaire, il s’attaque en particulier à des importants médias comme le New York Times. Il  a déjà dit entre-autres que la propagande est à la démocratie ce que la violence est à la dictature. Il est aussi un adepte inconditionnel du gros bon sens cartésien.Voilà un penseur particulièrement audacieux qui pourrait donner de l’inspiration à Phil Angers; puisque ce dernier relate aussi, par son récit, le contrôle des données historiques pour s’approprier le consentement du plus grand nombre. Enfin, bon, on ne se cassera pas la tête tout de suite. Vous verrez le résultat dans le prochain tome.

Entre-temps, voici un double souvenir de personnages joués par Gregory Peck.

Et quelques dédicaces supplémentaires pour un pilote d’avion :


Enfin, un mot de l’éditeur pour son auteur : 

lundi 18 mars 2013

Le 1er Bilan


Cette fois- ci, je serai bref.

Oui, parce qu’on m’a fait comprendre que les gens lisent peu, et qu’ils regardent surtout les images. Un peu comme à l’époque médiévale finalement.
Nous voilà donc en 2013. Et l’hiver ne nous a pas oubliés pendant les fêtes : beaucoup de neige et pas mal de froid. Autant dire que j’ai pas rigolé, sauf en parcourant les chroniques de Foglia dans La Presse. Normalement, je ne cite pas de noms; histoire de ne pas favoriser un journal en particulier. Mais là, j’étais trop heureux de lire un texte qui montre encore plus de hargne que moi envers l’adoration de la saison froide. Jouissif. Je vous en cite un passage :
« C’est pas la neige qui me chier, c’est la bonne femme météo qui nous l’annonce comme un cadeau. C’est pas la neige, c’est ceux qui revendiquent leur nordicité et qui s’en font un drapeau.
Ceux qui ont déjà déneigé un toit, levez la main*. Les autres taisez-vous donc.
Sont 30 kilos over, l’été tondent leur gazon sur un p’tit tracteur, leur gros cul qui déborde du siège, pout , pout, pout. Veulent nous faire croire qu’ils vont chercher le journal au village en raquettes ou en ski de fond. »
*Oui je lève ma paluche car n’ai pas pu éviter de me balader sur le toit cette année, contrairement à l’an dernier.
Photos: Vincent Gosselin et Michèle Cossette

Hé! Hé! Une touche de verdeur dans ce climat de grisaille, me délectais-je! Et il remet ça dans un autre billet, se foutant de la neige qui fond et faisant une balade en vélo; un pied-de-nez au froid et à ceux qui pensent que les vieux ça ne doit plus (ça ne peut plus) bouger!
Bin, Il n’était pas le seul à enfourcher sa bécane!
Bon. Le bilan maintenant. Je sais, on fait ça en fin décembre/début janvier habituellement. Mais ça n’aurait pas fait un tour exact du calendrier de toute façon. Même qu’il faudrait que j’attende en avril…

Au début, je ne voulais pas tenir un journal sur l’exécution « technique » de Triskell Associés. C’était plutôt sur les préoccupations de l’auteur Angers : tout ce qui est collé à l’actualité, car il s’agit bien de ça dans ce récit. Et sans trop m’en rendre compte, du moins au début, je me suis lancé dans un travail d’éditorialiste avec recherches, caricatures et photos (parfois).  Je n’aurais pas dû, tout en étant incapable de faire moins. Autant de retards ajoutés pendant l’évolution  du second tome.
En plus Marc Tessier m’avertissait que les textes d’opinons ne disparaissent pas aussi facilement que les paroles. Qu’ils pourraient y avoir des réactions que je ne souhaiterais pas. Bof, de toute manière, j’ai aussi choqué verbalement par le passé. Et j’suis pas sûr que ces paroles soient oubliées aujourd’hui.




Croquis au café!

Enfin, je repars à zéro en étant blême comme neige; dans tous les sens du terme.
Donc, Phil Angers est toujours à travailler sur mes souvenirs de cinéma tout en progressant sur son second tome de Triskell Associés. Je sais. Je suis en ce moment une thérapie pour mon côté schizo.